Oui aux échanges, non à l’isolement!

Entraves au travail des journalistes

Les journalistes se voient généralement refuser l’accès aux CFA, au motif que la vie privée des requérant*es d’asile doit être protégée et leur sécurité garantie.

Mais est-ce juridiquement défendable? Qu’en est-il de la liberté de la presse et de l’intérêt public? L’automne dernier, la Cour européenne des droits de l’homme (CrEDH) a condamné la Hongrie pour avoir refusé à un journaliste l’accès à un centre d’asile en 2016. Il voulait faire un article sur les conditions de vie dans le centre. La CrEDH considère que dans une société démocratique, les restrictions à la liberté d’expression doivent être justifiées de manière plausible. Dans un tel cas, l’argument de la protection des requérant*es d’asile ne suffit pas.
Espérons que les journalistes continueront de mener un travail d’information objectif et sensible aux réalités sur le terrain.