Ukraine – les demandes de la SCCFA
La SCCFA comprend les grands défis auxquels est actuellement confronté le personnel du SEM et des organisations de gestion. Cependant, la SCCFA formule des demandes.
La SCCFA comprend les grands défis auxquels est actuellement confronté le personnel du SEM et des organisations de gestion. Cependant, la SCCFA formule des demandes.
Depuis quelques semaines, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) teste une nouvelle application dans tous les centres fédéraux d’asile. Celle-ci informe les résident*es en 12 langues sur les thèmes suivants (avec fonction de lecture à haute voix): la procédure d’asile, les centres fédéraux d’asile, la vie en Suisse et la santé.
Une coopération entre la Haute école de travail social HES-SO Valais et la SCCFA a donné lieu à un module pratique, dans le cadre duquel une vingtaine d’étudiant*es ont reçu trois missions de travail à accomplir.
Le rapport final de l’ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer, qui vient d’être publié, met en évidence des problèmes structurels dans les centres fédéraux d’asile et formule des recommandations. Mais tous les problèmes ont-ils été identifiés?
Le centre fédéral d’asile Duttweiler, situé au milieu de la ville de Zurich, devait devenir un centre d’hébergement «exemplaire de type village». 70% de la population zurichoise avait accepté la construction de ce centre lors de la votation de 2017.
Depuis son ouverture à l’automne 2019, le nouveau bâtiment fait toutefois fait l’objet de critiques répétées.
Le nouveau rapport de l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers (ODAE-Suisse) analyse l’accès des jeunes réfugié*es et migrant*es à l’éducation et formule des recommandations pour renforcer l’égalité des chances.
Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) a commandé deux évaluations concernant la procédure d’asile accélérée, dont les résultats ont été publiés le 23 août dernier. La conclusion qu’en tire le SEM est largement positive. Toutefois, des voix critiques s’élèvent au sein de la société civile.
Fin juillet 2021, le centre fédéral d’asile de Bâle a été placé en quarantaine dans son intégralité pour une période de dix jours par le médecin cantonal en raison d’une flambée de Covid-19. Peu après, 70 des 150 résident-e-s recevaient un résultat de test positif, selon le Secrétariat d’État aux migrations (SEM). L’origine de ce foyer d’infection est inconnue à l’heure actuelle. Le canton de Bâle-Ville a ouvert une enquête.
Pour permettre les renvois, un projet de loi du Conseil fédéral entend désormais obliger les requérant-e-s d’asile à effectuer un test de dépistage du Covid-19. La SCCFA s’y oppose.
À quel point le SEM est-il transparent sur les centres fédéraux ? Que connaît le public de ce qui se passe à l’intérieur de ces lieux ?
Les révélations concernant les faits de violences dans les centres fédéraux d’asile du printemps 2021 sont choquantes, et nous rappellent l’année 2012. Le passé prouve que les incidents actuels ne sont pas des situations individuelles regrettables, mais bien la conséquence de problèmes systémiques.
La SCCFA observe et critique depuis des années un manque de transparence et de normes contraignantes pour favoriser l’engagement de la société civile dans les centres fédéraux d’asile.
Le texte d’orientation commun du SEM et la SCCFA vise à apporter des clarifications.
Le Secrétariat d’État aux migrations SEM a confirmé à la chaîne de télévision alémanique SRF que les centres fédéraux d’asile seront sécurisés grâce à une surveillance vidéo renforcée. Ces prochains mois, des caméras supplémentaires seront mises en service dans et autour des centres.
Divers médias ont fait état de violences commises dans les centres fédéraux d’asile. Pour la première fois, des recherches révèlent en détail ce que l’on savait depuis longtemps. Les conditions qui règnent dans les grandes structures d’hébergement collectif de la Confédération attisent malheureusement des conflits qui dégénèrent trop souvent en violences verbales et physiques.
Les médias et la société civile se voient régulièrement refuser l’accès aux centres fédéraux d’asile, au motif que la vie privée des résident*es devrait être protégée. Il est vrai que le manque d’intimité est un problème majeur pour un grand nombre de requérant*es d’asile en hébergement collectif, mais les atteintes à la vie privée sont une réalité à l’intérieur même du système.